Association des
Familles Laroche et Rochette Inc.

Louis (François) Rognon dit Laroche
4e génération

                 Louis (François) Rognon dit Laroche, fils de Joseph Rognon et de Marie-Françoise Croteau, est né à Ste-Croix de Lotbinière, le 12 mars 1735. A l'âge de 19 ans, ses père et mère décèdent à deux mois d'intervalle. Lui et son frère aîné Louis-Joseph 21 ans, continuent de cultiver la terre de leurs parents, aidés de leur frère Jean-Baptiste, 12 ans. Ses soeurs Marie-Françoise 18 ans, Marie-Angélique 16 ans, Marie-Louise 14 ans, Françoise 10 ans, peuvent aider aux travaux sur la ferme ou à la maison. Reste les 2 plus jeunes, Véronique 5 ans qui passera 16 mois chez son oncle François Rognon pour ensuite revenir vivre avec ses frères et sœurs, puis François 2 ½ ans au décès de sa mère, qui se noya dans un puit 5 mois plus tard.

                Au début juillet on fait l'inventaire et encan des biens de leurs parents. Louis (François) y achète quelques articles tel que: deux haches, une vieille pioche, un vieux baril et demi-minot et 3 paquets de fils de toile.Les terres hérités sont divisés entre les huit héritiers.

                Louis Rognon continuera de cultiver la terre. On y fait des profits en y vendant du blé.

                Marie-Louise est la première à quitter le foyer, en épousant Jacques Croteau. Ensuite Marie-Angélique qui en 1757 épouse Jean-François Houde dit Desruisseaux. Suite à ce mariage Louis-Joseph fréquenta la soeur de Jean-François, c'est à dire Marie-Josephte (Josette) Houde dit Desruisseaux, fille de Jean-Baptiste Houde-Desruisseaux et Marie-Françoise Demers. Marie-Josephte est 7 ans plus vieille que Louis-Joseph, étant née le 3 juin 1728 à St-Antoine Tilly.

Le mariage de Louis (François) avec Marie-Josephte Houde-Desruisseaux a lieu à St-Antoine de Tilly le 16 janvier 1758.

      

Famille Louis Rognon et Marie-Josephte Houde-Desuisseaux

 1- Marie-Josephte Laroche née 14 août 1759 à St-Antoine Tilly, baptisée sous condition dans la maison de Jean-Baptiste Côté,  mariée le 14 février 1791 à St-Antoine de Tilly avec François Houde né 20 novembre 1763 à St-Antoine de Tilly, décédé entre le 9 novembre 1812 et le 2 novembre 1813, fils de François et M.Louise Bergeron

Enfants :

-François Houde,  marié 15 février 1813 St-Antoine Tilly, Françoise Garneau.

-Louis Houde, marié 23 janvier 1821 St-Antoine Tilly, Rose Houde

-Jean-Baptiste Houde, marié 8 février 1820 Ste-Croix Lotbinière, Marie-Louise Hamel

-Joachim Houde,  marié 20 janvier 1830 Ste-Croix Lotbinière, Angélique Desrochers

 

2- Louis-Joseph Laroche né 9 janvier 1761, St-Antoine Tilly, décédé 15 septembre 1828

1er  mariage, le 29 avril 1794 à Ste-Croix Lotbinière avec  Marie Dubois dit Lafrance, née en 1772, décédée le12 mai 1802 à St-Antoine de Tilly

Enfants:

-Marie-Françoise Laroche née 6 mars 1797 St-Antoine Tilly

1°mariage 21 avril 1813 St-Antoine Tilly, Jean-Baptiste Daigle

2°mariage 25 novembre 1839 St-Antoine Tilly, Jean-Baptiste  Lamontagne veuf de Tharsile Côté

-Marie-Cécile Laroche,  marié le 21 avril 1818 à St-Antoine de Tilly avec Dominique Laneuville-Desrochers

-Marie-Louise Laroche née 8 décembre 1795 St-Antoine Tilly, mariée le 27 avril 1812 à St-Antoine de Tilly avec Augustin Croteau

-François-Xavier Laroche né 10 mai 1802 St-Antoine Tilly

2°mariage le 11 juillet 1803 à Ste-Croix Lotbinière avec Victoire Houde-Desrochers, décédée avant 14 juillet 1835.

          Enfants:

-Abraham Laroche

                               1°mariage 17 février 1824 Deschaillons, Marie-Reine Lemay

                               2°mariage 4 avril 1837 Ste-Croix Lotbinière, Marguerite Charest

                               3°mariage 19 février 1867 Ste-Sophie, Geneviève Boucher, veuve                                           Anthime Bilodeau

  -Flavie Laroche, mariée le 23 novembre 1824 St-Antoine Tilly, Joseph Durand,  fils de Basile Durand et de Geneviève Lemieux de La Pocatière

-Jean-Marie Laroche,  marié 18 juillet 1826 St-Antoine Tilly, Cécile Côté

-Edouard Laroche né 1811 St-Antoine Tilly, décédé 19 juillet 1875 St-Antoine Tilly 64 ans

                               1°mariage 23 janvier 1832 St-Antoine Tilly, Marcelline Charest

                               2°mariage 18 mai 1852 Princeville, Elodie Houle

                               Ancêtre de plusieurs Laroche de St-Paul et des Bois-Franc.

-Mathilde Laroche,  mariée 14 juillet 1835 St-Antoine Tilly, Germain Croteau

-Marie Laroche, mariée le 16 octobre 1832 St-Antoine Tilly, Joseph Cayer

 

3- Jacques Laroche né 8 août 1762 St-Antoine Tilly,  décédé 26 s 1821 St-Antoine Tilly,  marié le 24 février 1794 St-Antoine Tilly avec Thérèse Garneau, née 7 août 1773 Écureuils, décédée 27 décembre 1828 à St-Antoine Tilly, remarié en 1824.

 Enfants:

-Elisabeth Laroche née 3 février 1797 St-Antoine Tilly,  mariée le 17 août 1819 St-Antoine Tilly, Louis Chauret

-Jacques Laroche né 20 avril 1798 St-Antoine Tilly,  marié 2 octobre 1827 St-Antoine Tilly, Sophie Sévigny

 -Marguerite Laroche, mariée 23 novembre 1824 à  St-Antoine Tilly, Alexis Laîné

-Marie-Anne Laroche née 3 février 1800 St-Antoine Tilly, mariée 18 février 1828 à St-Antoine de Tilly, Germain Côté

-Marie-Angèle Laroche, mariée le 1 mars 1824 à St-Antoine de Tilly, Pierre Bergeron

-Olivier Laroche, marié 5 octobre 1830 à St-Antoine de Tilly, Flavie Dion

-Pierre Laroche, marié 29 septembre 1835 St-Antoine Tilly, Anastasie Royer

-Reine Laroche, marié 22 février 1830 St-Antoine Tilly, François-Xavier Bergeron

-Marie-Thérèse Laroche née 29 décembre 1794 à St-Antoine de Tilly

                              

4- François Laroche né 27 mars 1764 Ste-Croix Lotbinière, décédé 14 mars 1834 à St-Antoine de Tilly

1° mariage, le 24 novembre 1788 à St-Antoine de Tilly avec Marie-Françoise Houde, décédée avant 3 février 1794(soeur de François)

Enfant:

-Marie Laroche, marié le 18 novembre 1805 à Ste-Croix Lotbinière, François Croteau

2° mariage le 3 février 1794 à St-Antoine Tilly avec Marie-Louise Croteau ,décédée en 1819

Enfants:

-Jean-Baptiste Laroche né vers 1810, décédé 7 mars 1873 Arthabaska, 63 ans, marié 1 juin 1830 à Ste-Croix de Lotbinière avec Adélaïde Biron

-Emile Laroche,  marié le 31 janvier 1837 St-Antoine de Tilly avec Josephe Labonté

-François Laroche, marié le 10 octobre 1813 à  St-Antoine de Tilly avec Marguerite Chauret

-Joseph Laroche, né le18 février 1797 à St-Antoine de Tilly,  décédé le 14 juin 1797 à St-Antoine de Tilly

-Louis Laroche, né le 8 avril 1799 à St-Antoine de Tilly

-Jacques Laroche, né le 7 avril 1802 à St-Antoine de Tilly

 

 5- Marie-Charlotte Laroche, née le 27 septembre 1765 à  St-Antoine de Tilly,  décédée le 7 décembre 1802 à St-Antoine de Tilly, mariée le 11 octobre 1796 à St-Antoine de Tilly avec Jean-Charles Côté, veuf de Marie-Françoise Bergeron,  décédé avant le 17 février 1812.

 

6- Marie-Louise Laroche, née le 11 mai 1767 à St-Antoine de Tilly, décédée 17 juin 1767 à St-Antoine de Tilly.

 

7- Agathe Laroche, née en 1768,  décédée le 13 novembre 1842 à  St-Antoine de Tilly

1- mariage le 16 août 1786 à  St-Antoine de Tilly avec  Jean-Marie Coté, décédé avant le 4 août 1800.

Enfants:

-Cécile Côté,   mariée le 19 octobre 1812 à St-Antoine de Tilly avec Jean-Baptiste Bergeron

-Jean-Marie Côté,   marié le 15 août 1809 à  St-Antoine de Tilly avec Marguerite Duquet

-Thérèse Côté, mariée le 8 septembre 1818 à St-Antoine de Tilly avec Jean-Baptiste Bergeron

-Agathe Côté, née le 3 août 1789 à St-Antoine de Tilly

2- mariage le 4 août 1800 à St-Nicolas avec  Jean-Louis Filteau

 

8- Françoise Laroche, née le 30 janvier 1771 à St-Antoine de Tilly,  décédée le 31 mars 1773 à St-Antoine Tilly à 2 ans 2 mois.

 

9- Joseph Laroche, notre aïeul (voir 5e génération), née en 1774, décédé le 15 janvier 1835 à  St-Antoine de Tilly, marié le 26 novembre 1799 à St-Antoine de Tilly avec Marie-Madeleine Pouliot.

 

10- Louis-Jaet Laroche, né le 16 mai 1775 à St-Antoine de Tilly, décédé le 16 mai 1775 à St-Antoine de Tilly.

 

11- Marguerite Laroche, née le 16 mai 1775 à St-Antoine de Tilly, décédée le 16 mai 1775 à St-Antoine de Tilly

 

Biographie de Louis Rognon dit Laroche

 

                Le nouveau couple a demeuré sur la terre paternelle avec les autres jeunes frères et sœurs de Louis Rognon.

Le 3 novembre 1758, on fait l’état de compte de la succession de ses parents. À Louis Rognon lui est dû la somme de 213 livres et 13 sols. Mais le même jours il achète les deux petites portions de terre qui n’ont pas été divisées entre les héritiers pour la somme de 125 livres pris sur les 213 livres et 13 sols. Puis on lui avait fait de l’avancement pour une somme de 76 livres et 18 sols. Ce qui fait que cette journée-là on ne lui a remis que la somme de 11 livres 13 sols.

Donc il achète les deux petites portions de terre, mais le même jour il les échanges avec Jacques Croteau, époux de sa sœur Élisabeth conte les droits successifs sur la grande terre de 5 arpents. Ces deux petites portions de terre étaient l’héritage que leur mère Marie-Françoise Croteau avait hérité suite au décès de son père Charles Croteau en 1745 et celui de leur mère Marie-Suzanne Dion en 1752.

Le 3 novembre 1758, Louis échangea aussi une portion d'héritage de son épouse tirée d'une terre de 3 arpents avec Jean-François Houde contre les parts de Marie-Angélique Rognon épouse de Jean-François Houde, c'est-à-dire 6 perches 4 pieds et demie de terre et le 1/8 d'un arpents (22 pieds et demie), ainsi que sa part des bâtiments.

                Le 4 mars 1759, Louis-Joseph vend ses droits successifs de la terre de 5 arpents (appelé la grande terre) à Louis-François Rognon son frère. La vente comprend aussi sa part dans les bâtiments. Le prix est de 500 livres, somme que Louis-François a emprunter de Louis-Charles Croteau pour pouvoir payer son frère Louis-Joseph. Cette vente ne comprenait que le 1/8.

                Donc suite à ses transactions, Louis (François) Rognon, possède la moitié de la terre de 5 arpents de front, soit 2 arpents et demi de front.

 

Arrivée des Anglais

 

                Depuis toujours, on enrôlait en compagnie de milice, dans chaque paroisse, tous les hommes âgés de 16 à 60 ans. Donc Louis-Joseph était milicien à St-Antoine de Tilly. Avec l'arrivée des Anglais, la mobilisation touche jusqu'au quart de la population. Ces miliciens ne font pas que combattre aux côtés des garnisons de frontières et des troupes régulières, ils assurent le soutien dans des campagnes militaires d'envergure, transportent les provisions, montent la garde des entrepôts, construisent routes, forts etc. les pertes augmentent sans arrêt et, avec tant de monde occupé à la guerre, l'agriculture et les occupations normales se mettent à décliner: Dès 1755 Vaudreuil se préoccupe des champs laissés à l'abandon, et le problème s'aggrave chaque année. La disette fait monter rapidement les prix. Puis c'est le rationnement, les officiers fouillent les campagnes pour confisquer la nourriture et le blé accumulé, le bétail des habitants (d'abord, les vaches, les cochons, les moutons, puis; ce qu'on trouve dégoûtant, même les chevaux) qui s'en vont dans les casseroles. Durant l'hiver 1757-58 se produisent de graves pénuries et une réduction draconienne des rations et des protestations dans les rues de Montréal et de Québec. En plus, la petite vérole dévaste une population déjà affaiblie par la sous-alimentation et par un hiver inhabituellement rigoureux.

                En avril 1759, les français ont 3500 soldats réguliers, 2500 hommes des troupes de la marine et 15000 miliciens. En 1759, 2200 soldats réguliers de Montcalm avec 1500 hommes des troupes de la marine, soutenus par une milice qui groupe jusqu'à 10000 hommes, tiendront la ville de Québec tout l'été contre 8000 réguliers de l'armée anglaise dirigé par James Wolfe. Finalement le 13 septembre 1759, c'est l'affrontement dans les plaines d'Abraham. Les pertes françaises sont considérables: 200 morts et 1200 blessés avec pour les anglais 60 morts et 600 blessés. Le nombre des miliciens avait dépassé toutes prédictions, des garçons de 13 ans et des hommes de 80 ans s'étaient portés volontaires. En 1760 ce fut le contraire à Montréal. Il fallut menacer de mort les miliciens afin qu'ils défendent leur ville.

                Après la chute de Québec, bien des miliciens sont rentrés chez eux pour y constater que la récolte est perdue, que le cheptel a été pris jusqu'à la dernière bête par les anglais. Entre 1755 et 1760, 6 à 7 milles canadiens ont péri dans la guerre, beaucoup en dehors de leur territoire, ce qui équivaut à près d'un dixième de la population. les miliciens rentrent chez eux pour survivre de justesse aux hivers de 1759-60.

                La fille aînée de Louis Rognon, est née en plein conflit avec les Anglais au mois d'août. Elle est née à St-Antoine de Tilly.

 

Recensement de 1762

 

                Dans le recensement de 1762 du gouvernement de Québec, on retrouve 11 familles de Rognon où de Laroche. Deux sont à Neuville, 3 à Cap-Santé, 3 à St-Antoine de Tilly et 3 à Lotbinière. À St-Antoine, il y a François Rognon oncle et tuteur, Louis l'ancêtre et Louis (Louis-François) frère.

                A Lotbinière, on retrouve un Joseph Rognon, Gervais et Baptiste Rognon, des petits cousins descendant du grand oncle Guillaume Rognon.

                Notre Louis a à la maison 3 gars 1 fille. 2 arpents de front. 24 arpents en semence, 1 vache, 2 taurailles, 1 mouton, 1 cheval et 2 cochons.

 

Acquisition de terre en 1769

               

                Le même jour le 3 mars 1769, Louis Rognon se fait donner une terre par Joseph Bourgeois, veuf de Charlotte Duguay. La terre est située dans la même seigneurie appartenant au Sieur Augustin Huot. Devant la terre c'est le fleuve. La terre a 1 arpent de front moins 11 pieds par 40 de profondeur, au nord est il y a Pierre Dussault et au sud ouest Joseph Marcotte. Le donateur se réserve une vache à son premier veau si elle en s’échappe étant en hivernement chez François-Charles Houle, et payera son salaire, réserve aussi une paire de bracelets et chevilles de collier, une chaîne de traîne, un gril, une hache, une huche, une demi douzaine de cuillères et un quart vide, une cruche, un pot de terre écailler et vieille pioche. Et à la charge que Louis Rognon fasse vivre Joseph Bourgeois, logé, nourri, chauffé, blanchi, raccommodé et l'entretenir de linge et de chaussure, de le mener à la messe, le soigner dans ses maladies et le faire inhumer à son décès. Ce Joseph Bourgeois n'avait que 3 arpents en semence, 1 vache et un cochon en 1762.

Le 3 mars 1769, Louis Rognon achète une terre à St-Antoine de Tilly dans la seigneurie appartenant au Sieur Augustin Huot. Les vendeurs sont Pierre Dussaut et son épouse Marie-Josephte Croteau. La terre a 1 ½ arpent de front, 40 arpents de profondeur, ayant en avant le fleuve, au nord est Jean-Baptiste Marions et au sud ouest, le vendeur. Sur cette terre il y a une petite maison et une grange. Le prix: 600 livres shilling. Louis-Joseph paye 100 livres en blé et donnera 150 livres à la Ste-Anne prochain et 50 livres un an après, puis après 100 livres par année payable à la Ste-Anne jusqu'à parfait payement.

                Le 9 octobre 1769, Louis Rognon échange une terre avec Louis Croteau son cousin (fils de Louis Croteau subrogé tuteur qui est décédé en 1762). Louis Croteau cède une terre de 1 arpent 3/4 de front sur 40 arpents de profondeur dans la seigneurie Duquet (Maranda) appartenant au sieur Augustin Huot. Terre ayant devant le fleuve, au nord est François Desruisseaux et au sud ouest Louis Rognon lui-même. C'était la terre de son ancien voisin Jean-Baptiste Marion. Louis Rognon cède à Louis Croteau 2 arpents et demi de terre sur 40 de profondeur, soit la terre hérité des ses parents et situé entre au nord-est Jacques Croteau et au sud-ouest Baptiste Rognon son frère avec tout les bâtiments et leurs bestiaux. Les terres que Louis Rognon a acquis font maintenant près de 4 arpents et quart de font acquis avait 15 arpents en semence en 1762.

                Marie-Josephte Houde est décédée suite à l'accouchement des jumeaux Louis-Jaet et Marguerite Rognon. Louis Rognon se retrouve seul avec 7 enfants.

 

L'inventaire des biens fait le 9 août 1776 par le notaire B.Planté

 

                Au début de l'inventaire on mentionne les noms des enfants de Louis Laroche et de Josephte Houde, encore vivant en 1776. Il s'agit de Marie-Joseph, Louis, Jacques, François, Marie, Agathe et Joseph Laroche. Chacun héritier du septième de l'héritage de leur mère. François Houde est subrogé tuteur et bien entendu Louis Laroche père des enfants est tuteur des enfants.

                Premièrement dans la cuisine s'est trouvé: 2 crochets servant de crémaillère, 2 vieilles marmites, 1 vieux chaudron de fer, 1 vieux gril usé, une vieille poêle, 6 vieilles pioches, 4 vieilles haches, 3 vieux terrier et un seau, une plaine, un pic, une bèche et 2 haches, le tout très mauvais, une paire de tenaille et un fer à flasquer, 4 méchants sciottes, 19 mauvaises assiettes, 23 terrines bonnes et mauvaises, 4 "cart" (quarts) mauvaises, 3 méchantes tinettes, 2 mauvaises cuves, 2 bouts de canot, une chasse van, un petit paquet de bois blanc, une paire de raquette, 10 vieilles faucilles, une petite cruche avec un peu d'huile, 2 vieilles cruches, 2 pelles en bois, un vieux poêle de tôle avec le tuyau, la moitié en peigne de toile, une paire d'attelle et 5 fer à cheval, 3 pots usés, 7 planches de chêne, une méchante faux avec une fourche, 3 paniers, une petit seau, un rouet et 2 dévidoirs, un minot de sel, 5 vieilles poches, une paire de carde, 7 méchantes chaises, une table, une huche, 2 méchantes tasses à boire, un lit composé d'une vieille paillasse et 2 vieux draps et courtepointe     de droguet, un autre lit composé d'une vieille paillasse et 2 vieux draps et courtepointe de droguet, une vieille paillasse, 7 oreillers, une vieille chaise et un bureau, 9 cuillères, 8 fourchettes avec une paire de ciseaux étant vieux, une lampe, 2 paires de drap ? verge, 3 draps, 3 nappes, une vieille courtepointe de droguet, un demi minot, une vieille calèche monté avec l’oreiller, une méchante charrette, une charrue garnie, 3 méchantes faux, 2 petites faucilles, une vieille carriole, 100 planches de croûte d'épinette, 2 paires de menoires avec les chaînes.

 

                Animaux: un cheval de 5 ans sous poil gris avec son harnais, un cheval de 3 ans sous poil rouge, une paire de bœuf, poil caille et noir de 5 ans, 3 vaches, 2 taures et un taureau, 3 veaux de l'année, 17 moutons tant petit que grand, 3 poney d'un an, 6 petits cochons, 3 poules.

 

                Papiers: 1-Contrat de concession par notaire Augé le 4 juillet 1768 d'une habitation mentionné. 2-Vente par Jean-Baptiste Marion à Louis Croteau devant notaire Gouget le 9 octobre 1769. 3-Contrat de vente par Jean Marion à Pierre Houde devant notaire Gouget le 5 mars 1769. 4-Résiliation de la cessation par Pierre Dussault à Joseph Bourguignon de Sausayes, le 19 novembre 1768. 5-Vente faite par Charles Bourguignon à Joseph Bourguignon le 3 mai 1745. 6-Quittance de Charles Bourguignon à Joseph Bourguignon le 15 novembre 1732. 7-Contrat d'échange entre Louis Rognon et Louis Croteau devant notaire Gouget le 9 octobre 1769. 8-Vente par Joseph-Louis Rognon à Louis Rognon, des droits successif devant Guiard  notaire le 4 mai 1759. 9-Échange par Pierre Dussault à la femme de Louis Rognon devant notaire Gouget le 3 mars 1769.

               

Louis Laroche n'avait aucune dette active ni passive.

 

 Les immeubles:

                -Une terre de trois arpents et 1/4 de front par 40 de profondeur au fief Dupuis (Duquets) au 1er rang, joignant d'un côté au nord-est François Houde et au sud-ouest Joseph Bourgoin où il y a construit dessus une vieille maison tombant en ruine. Une grange étable formant ensemble 60 pieds de long en bon état. (donation de Joseph Bourgouin en 1769 non-incluse dans cette citation) Note: qu'il ne se trouve que très peu de vivre qui ont été laissé en consommation pour la succession des mineurs. Comme on est dans l'incertitude d'une bonne ou mauvaise récolte, les parties et parents ont été donné d'estimer la semences qui est semé sur la terre, savoir:18 minots de blé, 4 minots de pois, 16 minots d'avoine, 1 minot de graine de lin.

 

Remariage de Louis Rognon

 

                Le 19 août 1776, Louis Rognon qui se fera dorénavant appelé Laroche se marie en seconde noce à Lotbinière, Marie-Geneviève Beaudet du Cap, fille de feu Charles Beaudet du Cap et de défunte Magdeleine Lemay. Louis et Geneviève sont parentés au 3e degré. Furent présents au mariage, Joseph Laroche, François Houde dit Desruisseaux, Gervais Laroche, Charles Beaudet, Joseph Beaudet, Pierre Beaudet et autres amis. De ce mariage il n'y eu aucun enfant.

                Dès cette époque tout les Rognon délaissèrent leur nom pour leur surnom de Laroche. Il est intéressant de noter que Paul Laroche né en 1898 savait que la famille Laroche avait déjà porté le nom de Rognon.

                Autre fait intéressant; c'est qu'à St-Antoine de Tilly, chez certain vieux, il y a encore la tradition orale qui voudrait que ce Louis Laroche aurait brassé des affaires avec les anglais, et que de ce fait il serait devenu financièrement très à l'aise. Ce qui expliquerait probablement le pourquoi de toutes les transactions qui suivent.

                Marie-Geneviève Beaudet avait hérité de ses parentes décédés, une terre de 2 arpents et 11 pieds de front, sur trente arpents de profondeur, devant le fleuve St-Laurent à Lotbinière.

                Vient le moment où Louis Laroche prenant de l'âge, et voyant ses 4 fils et 3 filles grandir, commence à penser à établir ceux-ci. Il commence a légué son héritage de son vivant. Pour ce faire, plutôt que de diviser sa terre, il achète des terres pour ensuite les donner à ses enfants. Il fallait être à l'aise financièrement pour faire ça.

                Premièrement le 11 décembre 1784, il donne à son fils Jacques Laroche, la terre que sa seconde épouse, Marie-Geneviève Beaudet a hérité de ses parents, soit celle de Lotbinière, ayant 2 arpents et 11 pieds de front sur le fleuve St-Laurent, sur 30 arpents de profondeur, borné au nord-est à Pierre Beaudet, et au sud-ouest aux mineurs Poudrier. En échange, Jacques doit renoncé à toutes successions de ses parents.

                Deuxièmement le 11 décembre 1784, il donne à son fils François Laroche, une terre situé ‘en un endroit appelé vulgairement La Belle-Plaine’ ayant une partie labourable, et ayant 3 arpents de front sur quarante de profondeur, faisant partie du 2e rang de St-Antoine de Tilly, joignant du côté nord-est la ligne seigneurial, et au sud-ouest à la route ou terre de Pierre Marot. Cette terre faisait partie de la seigneurie Bonsecours. Louis Laroche l’avait acquis de Joseph Marot et Marie-Angélique Croteau, devant le notaire privé Jacques Bergeron le 27 octobre 1783 et collationné par messieurs Deschenaux et Berthelot Dartigny le 6 novembre 1783. En échange, François doit renoncé  à toutes successions de ses parents.

                Troisièmement le 11 décembre 1784, il donne à son fils Louis Laroche, une terre situé ‘en un endroit appelé vulgairement La Belle-Plaine’ ayant une partie labourable, et ayant 2 ½ arpents de front sur quarante arpents de profondeur, faisant partie du 2e rang de St-Antoine de Tilly, joignant au nord-est Pierre Beaudry, et au sud-ouest, la ligne seigneurial d’entre messieurs Delery et Noël. Une partie faisant partie de la seigneurie du fief Huot, et l’autre partie de la seigneurie de Monsieur Delery. Louis Laroche l’avait acquise de Pierre Lamothe et Marie Croteau, devant le notaire privé Jacques Bergeron le 9 novembre 1783, et collationné par messieurs Deschenaux et Berthelot Dartigny le 19 août 1784. En échange, Louis Laroche fils, doit renoncé à toutes successions de ses parents.

                Le 7 mai 1788, Louis Laroche achète de Germain Pelletier époux de Marie-Josephte Paradis, une terre situé à Ste-Croix, ayant 1 arpents 7/8 de front sur 40 de profondeur en la seigneurie de Bonsecour, ayant pour voisin au nord-est Gabriel Langlois et au sud-ouest Joseph Desharnais. La vente comprend une petite maison de pièce sur pièce, une petite grange et étable. Le vendeur se réserve la petite maison jusqu'à la Ste-Anne prochain et aussi tout le bois coupé cette année et le bois de pruche debout dans la côte sur la devanture de la terre. Le prix de la terre est de 884 livres. Louis Laroche paya 684 livres le jour même et les 200 livres restante à la Ste-Anne suivante.

                Louis Laroche donnera cette terre le 26 janvier 1790 à sa fille Marie-Josephte Laroche pour tout ses droits légitimes suite à la succession de sa mère Marie-Josephte Houde-Desruisseaux et de la succession future de son père.

                Le 19 novembre 1788, Louis Laroche achète une terre à la seigneurie Belle-Plaine de Alexis Caillé époux de Marie-Josephte Dussault. La terre a 2 arpents de front sur 50 de profondeur. Dans la profondeur, 40 arpents font partie de la seigneurie Belle-Plaine dont le seigneur est Mr.Delery résident à Québec et les 10 autres arpents dans la seigneurie Maranda, appartenant à Augustin Huot dit St-Laurent. La terre est située entre au nord-est Jean Croteau et au sud-ouest Pierre Beaudry. Alexis Caillé pourra y demeurer jusqu'à la Ste-Anne prochain. Le prix de vente: 700 livres pour la terre et les bâtiments. Louis Laroche donne 500 livres et les 200 livres restantes le 15 août prochain.

                Le 26 janvier 1790, Louis Laroche donnera cette terre à son fils Joseph Laroche. [voir 5e génération] Cette terre fut la propriété des Laroche pendant plus de 100 ans. Ceux qui y habite présentement sont des Bergeron, mais également descendant des Laroche.

                Également le 26 janvier 1790, Louis Laroche fait la donation de sa propre terre à son fils Jacques, et arrange en quelque sorte la pension de vieillesse pour lui et sa femme Marie-Geneviève Beaudet. Le contrat mentionne que Louis fait la donation "attendu leur âge avancé...et convaincu du respect et affection que leur aurait toujours porté Jacques Laroche leur fils et beau-fils. La donation comprend une terre de 4 arpents et 1/4 plus ou moins de front sur 40 arpents de profondeur à Ste-Antoine. Ce sont les terres acquise en 1769. A cette date la terre est située entre au nord-est François Desruisseaux et au sud-ouest François Demers. La donation comprend aussi les bâtiments; maison, grange, étable, écurie en bon état, et les animaux; un cheval de 3 ans, une paire de bœuf de 5 ans au printemps, 3 vaches dont une de 4 ans, une de 3 ans et l'autre de 11 ans, une génisse d'un ans, 6 moutons, 3 grands cochons. Donne aussi tous leurs meubles, ustensiles de ménage et d'agriculture, charrue garnie, traîne, charrette, carriole, poêle de fer.

                Voici les conditions: payer les cens et rentes seigneuriales, de vivre ensemble, donateurs et donataire à la même table comme de coutume. Avenant l'incompatibilité d'humeur entre eux, les donateurs se retireront en leur maison qu'ils se réservent leur vie entière où ils auront l'usage de leur poêle de fer, de leur lit, table et chaises avec la faculté de se servir de leur autres meubles. Dans ce cas le donataire sera obligé de fournir ceci: une pension annuelle; c'est à dire 26 minots de bon blé sec, net, loyal et marchand convertie en farine et transporter dans le grenier. Un cochon maigre à choix sur le troupeau, 6 minots de pois, 3 minots d'avoine pour engraisser une vache laitière remplacé en cas de mort, la viande et le suif d'un gros mouton où un quartier de bon bœuf tous les automnes, 1 minot de sel, 1/4 de livre de poivre, 1 minot et demi de pois cuisant, un cent de choux pommé, 200 oignons, les herbes potagères aux besoins, aux saisons, 1/2 minot de fève, une belle poignée de (morue)verte, 10 livres de beurre, 15 pots d'eau de vie, 6 minots de patates, 12 livres de sucre, 25 cordes de bois de pruche rendu à la porte et entré en la chambre si les donateurs l'exigent, 7 pots d'huile à brûler. Pour l'entretien Jacques fournira 6 (?) de toile du pays par année pour les deux, un habillement d'étoffe du pays pour Louis tous les 2 ans, une jupe de droguet avec un mantelet d'étoffe pour Marie-Geneviève tous les 2 ans, une paire de bas du pays à chacun d'eux tous les 2 ans, un bonnet drapé de magasin tous les deux ans, une verge d'indienne pour Marie-Geneviève tous les 2 ans, 2 couettes aussi pour elle aux 2 ans, un mouchoir de col pour elle par an, avec mouchoir de poche pour elle aux 2 ans, un mouchoir de poche pour lui au 2 ans avec un mouchoir de soie pour lui aux 4 ans, une paire de souliers français d'homme aux 4 ans, à chacun d'eux 3 paires de souliers de bœuf par année, à chacun une paire de chaussons tous les ans, 20 livres de tabac à fumer par année, 2 livres de tabac en poudre aussi par année, un papier d'épingles aux 3 ans, un habillement d'étoffe de magasin papier en cape, pour les fêtes et dimanches, être conduit lorsque requis, pour elle un jupon d'indienne aux 6 ans et un mantelet d'indienne tous les 3 ans, un mouchoir de toile blanche aux 3 ans, une mante d'indienne pour toujours. Et Jacques devra donner à son père la somme de 18 franc tous les ans. Louis se réserve sa vie durant, le verger. Jacques devra soigner et traiter ses parents autant en santé qu'en maladie, procurer tout les médicaments et secours nécessaire tant pour le spirituel que pour le temporel, blanchi et raccommodé au besoin, mener et ramener au service divin. Louis se réserve l'usage d'un cheval tout attelé avec les voitures commodes aux saisons sa vie durant pour aller où bon lui semblera, excepter aux saisons de travaux à la culture de la terre.

                Si Jacques ne pourrait tenir les conditions ci-dessus, il sera tenu de remettre les biens à ses parents en bon état de culture et remettre les animaux tête par tête, et tout les meubles en bon état. S'il y avait résiliation, Jacques pourrais réclamer ses droits légitimes qui sont de 700 livres et recevoir aussi la somme de 500 livres. Leur lit sera entretenu blanchement et proprement par Jacques. Au décès du premier mourant, la rente diminuera de moitié exceptée la vache, le luminaire, le bois de chauffage, le cochon et le mouton. Au décès du dernier mourant, la rente tombera nulle. Après leur décès Jacques fera chanter un service à chacun d'eux et fera dire 50 messes basses à chacun dieux.

                Il y a Agathe et Marie, fille de Louis, lesquelles n'ont pas reçu leurs héritages. Jacques leurs donnera ainsi chacun la somme de 700 livres en acquittement de la succession de leur défunte mère et de la succession future de leur père.

Louis Laroche le fils a acheté une terre le 3 février 1790 de Pierre Beaudry. Cette terre est situé à Belle-plaine près de son petit frère Joseph Laroche.

Jacques Laroche fils, ayant maintenant 2 terres, celle de Lotbinière et la terre paternel donné en 1790. Il décide de vendre celle de Lotbinière le 7 octobre 1794 devant le notaire Joseph Cadet. La terre est vendu à Joseph Déry, maître farinier de Lotbinière pour la somme de 600 livres.

                Louis Laroche le père était assez à l'aise. Le 2 août 1806, il prête 500 livres en argent à Joseph Coté. Il reçoit quittance le 19 février 1807.

                Le 2 août 1806, il avait prêté aussi à Ambroise Houde-Desroches la somme de 900 livres. Il reçoit quittance le 13 juillet 1807.

                Le 6 février 1800, il est procurateur de Théodore Houle, soldat dans le régiment des Royaux canadien volontaire à Montréal, afin de collecter la somme  dû de la succession des parents de Théodore Houle de la main de son tuteur.

 

Décès de Marie-Geneviève Beaudet

 

Marie-Geneviève Beaudet est décédée le 26 octobre 1808 à St-Antoine. Elle

fut inhumée le 28. Elle avait environ 77 ans.

 

Louis Laroche continuait de prêter de l'argent. Le 11 mars 1809, il donne quittance à Magloire Croteau et le 17 septembre 1809 à Pierre Bibeau. (Je n'ai pu obtenir copie de ces documents).

                Le 12 décembre 1810, Louis Laroche vend les droits successifs, mobilier et immobilier lui appartenant du décès de sa fille Marie-Laroche à Pierre Coté. Marie Laroche femme de Jean-Charles Coté étant décédée, elle laisse dans le deuil sa petite fille Marie Coté et leur petit fils Pierre Coté.

                Marie Coté est décédée elle aussi. L'héritage revient donc à Pierre Coté. Le montant des droits immobiliers et de 1507 livres et 12 louis, dont 300 livres pour les droits immobiliers et 1207 livres 12 louis pour les droits mobiliers. Pierre Côté donne 300 livres le jour même et promet 300 livres par année payable le 1 novembre. Mais le 19 novembre 1811, Pierre Coté reçois quittance d’un versement.  Malheureusement le contrat ne fait pas la description des immeubles faisant l’objet de ces droits successifs. On dit qu’ils étaient commun entre la défunte Marie Laroche et son marie Jean-Charles Côté. Probablement que ceux-ci était redevable envers Louis Laroche père.

                Le 17 février 1812, il y a un partage et accord entre Louis Laroche fils, Jacques Laroche, François Laroche, Joseph Laroche, Louis Fecteau et Agathe Laroche, François Houde-Desruisseaux et Josephte Laroche. Louis Laroche père est décédé. Ils ont déclarés que les dons que Louis Laroche leur père leurs ont fait son inégaux, et voulant entretenir l’union et bonne amitié entre-eux, ils ont partagé par égale portions entre-eux à l’amiable, tous les effets mobiliers et argent, délaissé par le décès de leur père. Reste la somme de 900 livres du par Pierre Côté, il a été convenu que cette somme sera partagé en égale portions entre-eux.

                Le 9 novembre 1812, un autre versement de 300 livres est acquitté par Pierre Côté. Était présent Louis Fecteau et Joseph Laroche qui ont reçu chacun la somme de 150 livres, devant le notaire Louis Guay.

                Il y a d’autre contrat non-vérifié : quittance de Louis Laroche à Pierre Bibeau le 30 août 1813. Puis aussi une quittance de Louis Laroche fils, François Laroche, Jacques Laroche et Louis Fecteau à Louis Laroche père et beau-père le 2 novembre 1813. Le 14 novembre 1814, il y a quittance de Louis Laroche fils pour lui-même et François Laroche, Jacques Laroche, Louis Fecteau etc. tous héritiers de Louis Laroche à Pierre Coté. Dans ses contrats, Pierre Côté a terminé d’acquitter sa dette.

Donc Louis Laroche serait décédé entre le 19 novembre 1811 et le 17 février 1812. Je n'ai pu obtenir son acte de décès, mais on pourrait dire qu’il serait décédé vers janvier 1812. Il serait tout de même l'un des plus âgé dans la lignée des Laroche, ayant près de 80 ans.