Prix Alcide et Marcellin
Orford/Magog, 2015
Patrice Laroche

 

 

Gilles Laroche,  Hélène Rochette et Patrice Laroche

 

Hommage au récipiendaire du prix
alcide et marcellin 2015

Notes rédigées par Gilles Laroche

Le récipiendaire du Prix Alcide et Marcellin, cette année, est quelqu’un qui, malgré ses nombreuses compétences et ses diverses réalisations est presque toujours passé sous le radar.

Tout au long de mon exposé, parsemé d’indices, vous aurez le loisir de tenter de le découvrir.

Né en 1937, il est donc presque rendu à un âge vénérable…  Il prend épouse en 1962, Christiane de son prénom.  De cette union sont nés quatre enfants, trois garçons et une fille qui, à leur tour, ont donné à notre récipiendaire et son épouse  six petits-enfants : de quoi assurer la descendance.  Mais, vous verrez plus loin que ce n’était pas pour lui la seule façon d’écrire l’histoire.

Il a toujours eu un intérêt marqué pour la vie civile et communautaire.  Est-ce ce qui l’a conduit vers la carrière qu’il a choisie ou si c’est sa carrière qui l’a emmené à s’impliquer dans ces champs d’activités ?  Peu importe, il s’y est impliqué abondamment, et vous verrez bien, sans compter ses heures.

D’abord, parlons de sa vie professionnelle.  Il l’a bien assise sur une cours classique au séminaire de Chicoutimi et d’un Bach en Philosophie au Séminaire de Montréal, doublé d’un Bach en Psychologie et d’une Maîtrise en Orientation de l’Université Laval à Québec.

Sa vie professionnelle débute d’abord à la Commission scolaire de Roberval, puis à la Commission scolaire régionale Louis-Hémon, puisqu’il est originaire de St-Prime.  Il agit alors comme responsable du Service de l’orientation scolaire et professionnelle.  Puisqu’il avait le vent dans les voiles, il devient Directeur des études à la Commission scolaire régionale et plus tard Directeur général du CEGEP de St-Félicien, dont il a été un des principaux promoteurs auprès du Ministre de l’Éducation de l’époque, Guy St-Pierre.

En effet, le Ministre St-Pierre créait, en avril 1971, le CEGEP du Saguenay-Lac-St-Jean qui comprenait quatre campus dont un à St-Félicien.  Tout était à faire, engagement du personnel, recrutement des élèves, construction, devis pédagogiques, bibliothèque, laboratoires.  En septembre 1971, le CEGEP accueillait 250 élèves.  D’avril à septembre…  il fallait le faire.

Ce n’était pas suffisant.  Il conçut un programme d’études techniques polyvalent, original et adapté aux besoins et au contexte de la région.  Le marché du travail attendait ces finissants.

Sa carrière se poursuit au CEGEP, en information, orientation et aide pédagogique jusqu’en 1985.

Ne voilà-t-il pas qu’en 1985, il se laisse tenter par l’aventure politique.  Il était d’ailleurs, à ce moment-là, Président de l’Association libérale du comté de Roberval.  Il se présente alors sous la bannière libérale,  dans son comté.  Les résultats ne sont pas selon ses attentes, même s’il obtient 42.6% des suffrages.

Suite à ces évènements, Claude Ryan, alors Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Science, l’invite comme attaché politique au secteur collégial.

C’est alors qu’il laisse le Saguenay-Lac-St-Jean pour Québec.  Et c’est là qu’il poursuit sa carrière.

Il a joué un rôle important  dans l’établissement de plusieurs campus d’enseignement collégial, particulièrement à Charlebourg, Val d’Or, aux Iles-de-la Madeleine et Gatineau.  Ces campus étaient reliés à des CEGEP existants et favorisaient l’accessibilité tout en évitant le saupoudrage des ressources disponibles.  Cette formule a, par la suite, été appliquée avec succès par la création de centres d’études collégiales dans plusieurs régions.

Parlons un peu maintenant de ce qui entoure la vie professionnelle de notre récipiendaire, sa participation à la vie civile et à la vie communautaire.  En effet, il s’est ouvert sur d’autres horizons.

· C’est ainsi qu’il fut administrateur à l’Office du crédit agricole du Québec. 

· Il fut également Régisseur à la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec.

· Il était membre de l’Union des Producteurs Agricoles (l’UPA).   

· Il a été  Conseiller municipal de 1974 à 1984.

· Il fut le 1er Président de l’Office Municipal d’Habitation de St-Prime. 

· Il a été membre fondateur du Club de golf Piécouagan de St-Prime.

· Il était membre du club Toastmasters puis Gouverneur de District.

· Il était membre et directeur du Club Lions de St-Félicien.

Mais à quoi passait-il son temps en dehors de ses occupations professionnelles, civiles et communautaires ?

A quel titre était-il membre de l’Union des Producteurs Agricoles ?  Le croiriez-vous ? Il a été propriétaire d’une fermette où il a fait l’aménagement et la plantation de 35,000 arbres.

Le couple aimait également voyager.  La France, l’Italie et l’Angleterre ont fait l’objet de leurs voyages, mais également les provinces canadiennes et les Etats-Unis, parfois à la recherche de parents plus ou moins éloignés.

Les rencontres familiales demeurent sa priorité, sans négliger ses amis et ses confrères

Il est aussi un passionné de l’histoire, particulièrement de celle de ses ancêtres.  Il a même participé à son écriture.    Deux publications ont occupé ses loisirs dans les deux  dernières décennies.  La première est le répertoire des Baptêmes, Mariages et Sépultures de la Paroisse de St-Prime au Lac-St-Jean publiée en 2007 La deuxième, plus personnelle, est reliée à ses origines.  Elle relate l’histoire de Louis et François-Xavier Laroche  (1815-1915) et s’intitule « De Cap-Santé à Chambord, une histoire d’établissement au Lac Saint-Jean ».  Elle a été publiée en 2014.

Il fait partie de notre Association depuis ses débuts.  Il a d’ailleurs organisé notre rassemblement annuel à St-Antoine-de-Tilly en 2002.  Il fait aussi partie de l’Association  du Saguenay-Lac-St-Jean depuis ses débuts également.  Vous avez sûrement reconnu notre récipiendaire, Patrice Laroche.

Gilles Laroche, membre #031

 

 

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