Prix Alcide et Marcellin
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Gilles Laroche, André Rochette, Louise Allard et Hélène Rochette |
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Hommage au récipiendaire du prix Notes rédigées par Gilles Laroche avec la participation de Louise Allard l’épouse d’André. Celui-là nous avons failli l’oublier. Il a été tellement présent dans notre organisation, il a été l’initiateur de plusieurs idées qui ont toujours fait leur chemin jusqu’à l’aboutissement, que nous le prenions pour acquis Mais commençons par le début. Il est né à Québec au tournant des années ’30. Son père le laisse orphelin à l’âge de 18 mois avec un frère et une sœur. La famille déménage alors dans la Beauce, à St-Odilon de Cranbourne. Sa mère exerçait une profession qui reprend, aujourd’hui, ses lettres de noblesse : sage-femme… et sacristine par surcroît. Durant son adolescence, il a été affecté par une maladie qui avait cours durant ces années-là : la tuberculose; il a été hospitalisé durant 4 ans. Ce qui ne l’a pas empêché d’avoir, par la suite, une vie bien remplie. C’est à la Banque Canadienne Nationale qu’il a débuté sa carrière. Ils ne l’ont pas gardé longtemps au Québec, ils l’ont transféré à Toronto. Puis il passe chez Colgate-Palmolive, au département de crédit, comme correspondant bilingue. C’est chez Nalaco qu’il décide finalement de faire carrière comme assureur-vie et cela durera 41 ans. Au gré de ses différents emplois, il a trouvé le tour de faire un peu de tout. Croyez-le ou non, durant ses loisirs il a travaillé comme bedeau à l’Église du Sacré-Cœur à Toronto. Il a chanté dans la chorale «Les Ceintures Flêchées» dont il a été le trésorier. C’est là qu’il a rencontré celle qui devait devenir son épouse. S’étant marié, le couple s’établit à Toronto, lieu de son travail. Leurs trois rejetons sont d’ailleurs nés à Toronto. Depuis, le clan a augmenté puisqu’il est le grand-père de 7 petits-enfants De retour au Québec en 1968, il fonde l’Association du Québec pour Enfants avec Problèmes Auditifs dont il a été président pendant 6 ans. L’organisme existe toujours et rend d’innombrables services aux enfants atteints de surdité aussi bien qu’aux adultes. Il est également actif au sein de la Chambre de Commerce des Jeunes de Montréal. En 1987, il reçoit de l’association des Assureurs-vie de Montréal le prix du Mérite Social. Et en 1988, il reçoit rien de moins que le prix du Bénévolat du Canada. Parlons un peu, maintenant, de son implication au niveau de notre association «Les Familles Laroche et Rochette» dont il devient membre en 1995. Il est élu au conseil d’administration en 1998 où il cumule plusieurs mandats jusqu’en 2010, notamment à titre de Vice-Président. Il est responsable de la préparation et de la publication de notre bulletin trimestriel, le Larochette, pendant une douzaine d’années. Il a dessiné le sigle de la base de données de notre site internet qu’il a contribué à mettre sur pied avec le regretté Robert Turner à la fin des années ’90. C’est après le départ de Robert Turner en 2002, qu’il a recruté notre dévoué webmestre actuel Georges Vaillancourt Il a créé le parchemin en hommage aux membres encore actifs à la fin des années ’90 et qui ont œuvré à la mise sur pied de notre association. Il a développé le dépliant présentant notre association, nos débuts, nos armoiries, notre conseil d’administration. Ce dépliant sert pour le recrutement de nos membres et à nous présenter lors d’évènements publics, tel le Salon des Familles Souches du Québec maintenant appelé le Salon du Patrimoine. Il fait partie du Comité organisateur du rassemblement du 10ième anniversaire de notre association en 1999 à Neuville. En 2000 il fait avancer plusieurs idées dont la création du drapeau de l’association, la création du Prix Alcide et Marcellin dont il a développé la présentation, arbre généalogique et fond de scène, prix que l’on remet chaque année depuis l’an 2000. A sa suggestion, la publication au bulletin d’une chronique nécrologique a également été instaurée à cette période. Et en 2001, c’est la mise sur pied du Club de la Fierté. En 2002 il pousse sur l’idée d’avoir une chronique dans le bulletin mettant à contribution les membres pour trouver des parents aux orphelins de notre banque de données. En 2006, il conçoit la plaque commémorative dédiée à Michel Rognon et Marguerite Lamain, plaque qui a été bénie et installée dans l’Eglise de Neuville lors de notre rassemblement de cette même année. Cette plaque honore l’ancêtre d’une lignée de Laroche et la lignée des Rochette. Si notre association traverse les âges et demeure en santé financière, cette plaque pourrait être la première d’une série d’autres lignées de Laroche dans les paroisses ayant acceuillies l’ancêtre, tel François Laroche à Neuville, Amable Breillard dit Laroche à Batiscan, Jean Laroche à Longueuil et Michel Laroche dit Fontaine à Québec. En 2007, c’est le début de la publication au Larochette de la chronique des anniversaires des membres. En 2008, suite à l’adoption d’un hymne officiel pour notre association, il prend l’initiative du déploiement du drapeau avant la tenue de nos assemblées générales annuelles. Il a aussi des loisirs puisqu’il lui reste un peu de temps libre. Évidemment. il s’intéresse à la généalogie. Il aime bien la lecture. Il aime bien les mots-croisés. Ce qu’il ne déteste pas non plus, de même que sa compagne de toujours, ce sont les voyages. Anecdote amusante qui vous permettra sûrement de reconnaître le récipiendaire du Prix Alcide et Marcellin de 2014 : Il a personnifié notre ancêtre Michel Rognon au 10ième anniversaire de notre association à Neuville avec Diane Rochette dans le rôle de Marguerite Lamain. Lors du 25ième rassemblement à St-Augustin et Neuville en 2013, il a répété le geste, cette fois avec sa fille Christine. Un dernier indice pour ceux qui le connaissent mieux ; on l’appelait Dédé Il s’agit bien d’André Rochette.
Longue
vie à André et sa compagne Louise
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